Écologie et nomadisme : comment minimiser notre impact environnemental ?
Aujourd’hui, j’aimerais partager avec vous l’une des valeurs que je tiens à transmettre à Elena et qui fait sens également dans la vie nomade. En effet, ce mode de vie attire de plus en plus de monde, séduits par la liberté de voyager et de pouvoir travailler n’importe où. Or, il peut également avoir un impact environnemental important si l’on n’y prête pas attention. Comment alors concilier nomadisme et respect de l’environnement ?
Des moyens de transport écoresponsables
L’une des causes les plus importantes des émissions de gaz à effet de serre sont les transports (24%), et parmi eux, l’avion reste le plus polluant. Si vous voulez faire attention à votre empreinte carbone, vous pouvez privilégier les modes de transport suivants :
- Le train : c’est notre moyen de transport préféré avec Elena, je vous en ai déjà parlé dans cet article.
- Le bus : pratique pour les courtes et moyennes distances et souvent une option très économique par rapport au train.
- Le vélo et marche : pour les déplacements locaux, rien de mieux que ces moyens de transport zéro émission.
- Le covoiturage : Si vous devez absolument utiliser une voiture, partagez-la autant que possible.
Des équipements durables et une démarche zéro déchet
Investir dans du matériel de qualité qui durera longtemps, plutôt que dans des produits bon marché qui finiront rapidement à la poubelle est une solution qui vous permettra de limiter vos déchets (et vos dépenses, sur le long terme).
C’est pour cette raison que j’ai fait le choix de ne plus utiliser de grande valise car elles sont vite fragilisées, notamment les roulettes. En effet, après avoir économisé quelques mois, j’ai acheté un gros sac à dos de qualité pour remplacer la grande valise qui contenait toutes nos affaires personnelles (habits d’Elena et moi, trousse de toilette, trousse à pharmacie, matériels de travail, etc.)
Nous utilisons également un maximum de contenants réutilisables : une gourde pour éviter les bouteilles d’eau en plastique, des couverts réutilisables pour les pique-niques, un sac à dos basique et un sac en tissu pour faire les courses et des cotons lavables par exemple.
Une alimentation responsable
Que ce soit pour des raisons écologiques ou même de santé, il est important pour moi de consommer des aliments bio, locaux et de saison autant que possible. Pour cela, on essaie d’acheter nos aliments en bio, notamment les légumes, sur les marchés plutôt que dans les supermarchés. Ainsi, on soutient l’économie locale, on réduit notre empreinte carbone liée au transport des marchandises et on mange des aliments sains, qui ne sont pas nocifs pour notre santé.
De plus, une alimentation responsable rime avec végétarisme, voire véganisme. Pourquoi ? Parce que c’est la viande est l’aliment qui émet le plus de CO2 et que 80% de la déforestation est due à l’agriculture. En effet, la viande est dérivée d’animaux nourris au soja, soja dont la culture ne cesse de s’étendre, empiétant sur les forêts naturelles d’Amérique du Sud. De plus, l’élevage est indirectement responsable de la pollution des eaux et des sols. Et concernant l’eau, la communauté scientifique considère qu’il faut entre 550 à 700 litres d’eau pour produire 1 kg de viande de bœuf, ce qui est énorme !
Bref, cela fait maintenant plusieurs années qu’avec Elena, nous tendons vers ce régime alimentaire. Lorsque nous sommes invitées chez nos proches, nous mangeons ce qu’il y a à table, même si l’on nous sert de la viande, car nous n’avons pas envie d’imposer cette contrainte mais plutôt de proposer des alternatives quand il s’agit de cuisiner ensemble. En revanche, lorsque nous sommes toutes les deux, nous ne mangeons pas d’animaux et Elena va même plus loin en étant végétalienne.
Et vous, comment faîtes-vous pour limiter votre impact environnemental ?
Julie