Retour à la case départ

Mercredi 6 septembre, nous sommes retournées à Montpellier après quelques mois de vie nomade. Nous étions alors à Saint-Brieuc et il a fallu traverser toute la France pour revenir dans le Sud. Pourquoi ? Parce que tous les 3 mois maximum, je dois revenir récupérer notre courrier au CCAS où nous sommes domiciliées. 

En soi, cela nous arrangeait bien que cela tombe au début du mois de septembre car cela nous permet de revoir les amies qui préparent leur rentrée (nous sommes actuellement à Agde avec Élodie qui a une école de danse, et la semaine dernière nous étions à Montbazin avec Julia qui donne des cours de Kangoo Power). Le mois de septembre est aussi le mois où il y a les anniversaires de mon Papa et de ma sœur. Je n’ai pas vu ma famille depuis le mois de juin et iels me manquent.

Donc finalement, le mois de septembre m’arrange bien.

Pourtant, les larmes me sont montées quand nous sommes arrivées à la gare de Montpellier. J’étais triste d’être là. J’avais le sentiment de retourner à la case départ.

Comme s’il ne s’était rien passé ces derniers mois. 

Comme si j’avais rendez-vous avec mon passé.

Comme si j’étais de nouveau coincée ici.

Alors j’ai pleuré quand j’ai posé le pied sur le quai. J’avais envie de repartir, de continuer l’aventure, de poursuivre notre tour de France sans avoir à le couper comme ça. 

Je sais que c’est transitoire et que nous repartirons bientôt découvrir de nouveaux lieux.

Et je suis heureuse malgré cela de revoir ma famille et mes amies.

Les émotions sont intenses et se mélangent, mais ce qui est sûr, c’est que notre vie nomade me fait me sentir plus vivante que jamais. 

Julie